Pendant un repas du soir que nous avons partagé le début novembre, nous avons, moi et Dominique, découvert chez Zoé le prodigieux talent de comédienne. Une découverte véritablement providentielle, car c’est l’art du spectacle qui dispose de pouvoir impacter de manière plus profonde et durable, plus qu’un discours s’adressant à la raison, les consciences individuelles et collectives. L’expérience apprend que, souvent, c’est le niveau élevé de la conscience qui conditionne la mobilisation et l’engagement de personnes. Et il parait, que nous nous trouvons justement dans la période où le besoin de cette envie d’agir, d’ordre général, est le plus brûlant.
Le jeudi 10 novembre, nous avons organisé notre première mini-réunion sur le sujet de la mise en place d’un projet théâtral engagé, accueillis avec une remarquable hospitalité dans la demeure de Nellie. De suite, nous avons vu que l’idée est très prometteuse, mais, aussi, que la tâche ne sera pas si simple et facile : une multitude des questionnements, et cela, d’ordre fondamental, est apparue. Quelles attentes envers le public ? Quelle étendue du contenu ? Dans quelle convention ? Quels objectifs à court et long terme ? Trois personnes, trois visions… Le plein d’idées, le plein d’exemples, le plein de problématiques à intégrer… Tout pour confirmer que l’idée du départ n’est pas si mauvaise que ça ! Il y a de la place pour la musique, la poésie, la pédagogie, la réflexion et l’échange. L’affaire à suivre…